Journée nationale d'action pour le rêve de Shannen

La journée d'action nationale d'aujourd'hui vise à faire Le rêve de Shannen une réalité. Des centaines de étudiants à Ottawa soutiendront cette journée d'action en marchant sur le Parlement, exigeant du gouvernement fédéral qu'il aborde la question de l'équité en matière d'éducation pour les étudiants des Premières nations.

Shannen Koostachen était une étudiante activiste qui militait pour l'égalité de financement et des conditions de sécurité pour les écoles des Premières Nations, avant de décéder dans un accident tragique en mai 2010. Les inégalités de financement des écoles des Premières nations ont entraîné des conditions d'enseignement de très mauvaise qualité pour les élèves des Premières nations. Le rêve de Shannen Koostachin était de fréquenter une nouvelle école dans sa communauté d'Attawapiskat ; elle et ses camarades de classe allaient à l'école dans des classes mobiles, dans des conditions inférieures aux normes et dangereuses, parce que l'école était située sur un terrain toxique. La communauté attend une nouvelle école depuis plus de dix ans.

La campagne pour le rêve de Shannen a été lancée par le député Charlie Angus (Timmins-Baie James), qui a déposé la motion 571 "Le rêve de Shannen" à la Chambre des communes. Cette motion a été soutenue par le CSBAElle demande que les enfants des Premières nations aient "le droit à une éducation de haute qualité et culturellement pertinente, à la transparence dans la construction, l'entretien et le remplacement des écoles, et à un financement qui mette les écoles des réserves sur un pied d'égalité avec les écoles provinciales hors réserve".

La question du financement équitable des élèves des Premières nations est d'importance nationale. Au cours de cette campagne électorale fédérale, la présidente de l'Association des conseils scolaires publics de l'Ontario, Catherine Fife, a déclaré qu'il était temps que tous les partis politiques s'engagent à adopter une approche équitable en matière de financement de l'éducation.

Comment pouvons-nous rester là, à regarder et à ne rien faire ? Défendre les droits des enfants, qu'ils vivent ou non dans notre communauté, nous permet d'affronter les inégalités et, plus important encore, nous amène à reconnaître que l'avenir de notre pays est lié à celui des peuples des Premières nations. C'est une vision et un engagement qu'il faut défendre.

Toronto Star26 avril

Pour participer au rêve de Shannen et à la journée nationale d'action, consultez les informations fournies par Société de soutien à l'enfance et à la famille des Premières Nations du Canada et le Fédération des enseignants de l'élémentaire de l'Ontario.